2025 - Ma rétrospective personnelle
L'année dernière le blog n'existait plus du coup impossible pour moi de réaliser, comme chaque année, une liste d'objectifs à réaliser en 2025. Et c'était tant mieux car je n'ai ressentit aucune pression de faire ceci ou cela, juste le déclic naturel d'avancer. Nous sommes en décembre 2025 et je peux dire quelque chose que je n'aurais pas cru possible : j'ai réussit à réaliser des choses et à tenir bon (à partir du moment où j'avais décider d'attaquer). Certains depuis janvier, d'autres depuis août. Je voudrais vous raconter comment, non pas comme un guide miracle, mais comme le témoignage honnête d'une personne lambda qui a mis du temps à démarrer et à trouver son rythme de croisière. Depuis maintenant plus d'un an, j'ai recommencé le sport : 30 minutes d'exercices minimum par jour. C'était mon point de départ, ma première marche vers le changement. Et je tiens toujours la barre sans flancher mais cette année j'ai eu envie d'avancer plus et petit à petit, au fil de l'année, je me suis fixé "des contraintes" (des objectifs/des règles) à atteindre. Août : le vrai déclic Août 2025. C'est là que tout a basculé pour de bon dans mon esprit. J'avais déjà plus d'un an de sport quotidien derrière moi, le souvenir vivace de l'Irlande, et surtout, j'avais compris quelque chose d'important : si je veux avancer, il faut se donner de petits objectifs à réaliser jour après jour, pierre après pierre, sans se frustrer juste construire au quotidien une meilleure version de moi même. En août, j'ai ajouté deux nouvelles habitudes à ma routine déjà établie : 20 minutes de lecture par jour et réaliser 10 000 pas quotidiens. Pourquoi août ? Parce que j'étais enfin prêt. Parce que le sport était devenu naturel. Parce que j'avais besoin de ce(s) nouveau(x) défi(s). J'ai écrit ces objectifs de manière ridiculement simple et mesurable. Pas "lire plus", mais "20 minutes par jour". Juste réaliser 10000 pas par jour car la sédentarité est un poison qui nous consumme au quotidien. J'avais compris que mon problème n'était pas le manque de motivation, mais le manque de clarté. Et surtout, j'avais compris que la perfection était l'ennemie du progrès. La photographie fait partie de mon quotidien En juin, j'ai eu la chance de voyager en Irlande et je me suis dit que c'était le moment de s'y remettre, j'ai d'ailleurs changé mon iPhone 11 par un 16 Pro Max dans le but de redécouvrir cette passion qui m'a fait vibrer toutes ces années. Entre les falaises de Moher sous un ciel changeant, les pubs colorés de Galway, les moutons qui vous regardent avec cet air blasé typiquement irlandais... Mon appareil photo n'a pas quitté mon épaule/mes mains durant tout le voyage. Ce voyage a rallumé une flamme en moi... (mais à aussi marqué d'une pierre blanche le fait que je n'ai toujours pas partagé avec vous ces incroyables souvenirs et photographies réalisés là-bas) Wait and see... De retour à la maison après l'Irlande, et surtout depuis août, j'ai continué. Pas besoin de Dublin pour faire de belles photos. Mon quartier, mes proches, un orage lointain, mon chat qui dort frappé par un rayon de soleil... J'ai réappris à voir la beauté dans l'ordinaire. Mon Instagram n'est pas encore devenu mon journal visuel, mais j'avoue qu'il va falloir que je me penche sur cet aspect : le partage avec ma petite communauté... Depuis août, pas un jour ne se passe sans que je ne dégaine mon appareil photo. C'est devenu mon nouveau regard sur le monde. La lecture : mon rituel avant d'aller me coucher 20 minutes par jour. Depuis août. C'est tout. Ça paraît dérisoire, non ? Et pourtant, c'est cette simplicité qui m'a sauvé et fais redécouvrir le plaisir de tenir un livre, tourner des pages, être tenu en haleine par un scénario... J'ai redécouvert le plaisir de me perdre dans une histoire. De déconnecter de mes écrans. De ce moment magique où tu lèves les yeux du livre et tu réalises que tu étais complètement ailleurs. Je ne vais pas vous mentir en prétendant avoir lu 50 livres. Ce n'était pas l'objectif. L'objectif était la régularité, pas la quantité. Et cette régularité a transformé ma relation avec la lecture. Ce n'est plus une corvée ou une case à cocher, c'est devenu mon moment à moi, mon sas de décompression quotidien. Le sport et la perte de poids Ah, le sport. Mon vrai défi depuis l'année dernière. Celui que j'ai commencé, qui ne m'a jamais quitté et sur lequel je mets un point d'honneur à réaliser. Les chiffres brut sont simples : 30 minutes d'exercice par jour depuis janvier. 10 000 pas quotidiens depuis août. 8 kilos perdus depuis ma reprise en main sportive et alimentaire. Sur le papier, ça a l'air simple mais dans la réalité, ça a été un combat long et profond surtout au niveau alimentation. Août : l’ajout des 10 000 pas En août, quand j'ai ajouté mes autres objectifs, j'ai aussi intégré la règle des 10 000 pas quotidiens. À ce stade, mes 30 minutes d'exercice étaient devenues naturelles et automatiques. J'étais prêt pour un nouveau défi. Cette règle des 10 000 pas a changé ma vision de manière inattendue. J'ai fait le bilan sur ma sédentarité au quotidien et ça m'a réellement fait flippé car je me suis rendu compte qu'au quotidien, avec cette règle, j'étais loin d'atteindre cet objectif pourtant simpliste. Cette nouvelle règle que je me suis imposé m'a forcé à sortir, à marcher, à découvrir mon quartier. Mes promenades sont devenues mon temps de réflexion, mon podcast time, mon moment de déconnexion. Parfois, à 23h, je me retrouvais à faire des allers-retours dans mon salon pour atteindre mes 10 000 pas. C'était ridicule, mais c'était ma façon de tenir ma promesse. Les 8 kilos 8 kilos en trois mois. C'est presque une transformation digne d'Instagram avant/après. Mais c'est réel, c'est sain, et ça fait du bien de redécouvrir son corps. Je n'ai pas fait de régime miracle. Pas de détox. Pas de jeûne intermittent extrême. J'ai juste bougé plus et mangé un peu mieux. Rien de sexy, mais cela a fonctionné à merveille. Les moments difficiles (parce qu'il y en a eu) Je ne vais pas vous peindre une image idyllique. Il y a eu des jours comliqués où j'ai failli tout abandonner. J'étais fatigué, j'avais l'impression de ne plus progresser, et surtout, je me demandais : "Pourquoi je m'inflige ça ?" J'ai regardé mes photos d'Irlande. J'ai feuilleté les livres que j'avais déjà lus. Et je me suis rappelé pourquoi j'avais commencé : ce n'était pas pour impressionner qui que ce soit. C'était pour MOI. Pour devenir une meilleure version de moi-même, celle que je voulais être. Les jours où je n’avais pas envie Il y en a eu des dizaines. Des jours où lire me semblait une corvée. Des jours où l'idée même de faire du sport me décourager avant de commencer. Des jours où mon appareil photo restait dans son sac. Des jours où je terminais mes 10 000 pas à minuit en marchant comme un zombie dans mon salon. La différence avec les autres années ? Je l'ai fait quand même. Pas parfaitement, pas avec enthousiasme, mais je l'ai fait. Et ces jours-là, ces jours de pure discipline sans motivation, ce sont ceux dont je suis le plus fier. Surtout, j'ai appris quelque chose : en août, quand j'ai ajouté mes nouvelles habitudes, je ne partais pas de zéro. J'avais déjà la discipline du sport. Cette base solide m'a porté dans les moments difficiles des nouvelles habitudes et j'ai appliqué la règle des deux jours que je m'étais fixé à la base. La règle des deux jours (depuis août) Depuis août, j'avais une seule règle : ne jamais sauter deux jours d'affilée. Un jour sans lire ? Ça arrive. La vie est imprévisible. Mais deux jours ? Non. Cette règle, je l'ai appliqué scrupuleuseument pour l'ensemble de mes règles et cela m'a empêché de tomber dans le piège du "j'ai raté hier, donc autant tout abandonner". Ce que j'ai appris sur moi-même On ne peut pas tout transformer en une seule fois C'est probablement la leçon la plus importante de mon année. En janvier, seul le sport quotidien faisait parti de mes règles. Puis petit à petit j'ai ajouté de nouvelles règles : la lecture, les 10 000 pas, la photo de manière régulière. et cela m'a permis de tenir sur la durée La régularité bat l’intensité J'ai compris que 20 minutes par jour valent mieux que 3 heures le dimanche. Que la constance est plus puissante que l'intensité sporadique. Que les petites habitudes créent les grandes transformations. 30 minutes de sport, 20 minutes de lecture, 10 000 pas cela n'a rien d'héroïque, mais répété jour après jour, ça devient magique. L’échec fait partie du processus J'ai raté des jours. J'ai fait des mauvaises photos. J'ai lu des livres ennuyeux. J'ai eu des séances de sport pathétiques. Et alors ? L'important n'était pas d'être parfait, mais de continuer. Les habitudes se construisent sur d’autres habitudes En août, quand j'ai ajouté la lecture, les 10 000 pas et la photo régulière, je ne partais pas de zéro. J'avais déjà des mois entiers de discipline derrière moi. Le sport m'avait appris comment tenir une promesse envers moi-même. Un mot pour vous Si vous lisez ceci en vous disant "j'aimerais faire pareil", laissez-moi vous dire quelque chose : vous pouvez. Je ne suis pas spécial. Je n'ai pas une volonté surhumaine. J'ai juste décidé de ne pas abandonner, même quand c'était dur. Et surtout, j'ai compris qu'on ne peut pas tout changer d'un seul coup. Commencez par une chose. Une seule. Maîtrisez-la. Puis, quand vous serez prêt (peut-être en août, peut-être en octobre, peut-être même l'année suivante), ajoutez-en une autre. Vos objectifs seront peut-être différents des miens. Peut-être voulez-vous apprendre une langue, jouer d'un instrument, cuisiner, coder, dessiner... Peu importe. Le principe reste le même : commencez petit, ajoutez progressivement, ne vous attendez pas à la perfection. 2025 a été l'année où j'ai tenu mes promesses envers moi-même. Pas toutes en même temps. Pas parfaitement. Mais je les ai tenues. Et ça, c'est un cadeau que personne ne pourra jamais me retirer. Alors, quel sera votre objectif de janvier 2026 ? Et surtout, êtes-vous prêt à construire pierre par pierre, à célébrer les petites victoires et à comprendre que Rome ne s'est pas construite en un jour ? Cet article est le témoignage de mon année 2025. Si vous aussi, vous avez relevé des défis cette année (ou échoué, c'est ok aussi), n'hésitez pas à m'interpeller sur les réseaux sociaux que j'utilise. J'adore lire vos histoires, vos victoires et/ou même vos galères. On est tous dans le même bateau, après tout. Et si cet article vous a inspiré, partagez-le avec quelqu'un qui en a besoin. On ne sait jamais, ça pourrait être le petit déclic de janvier 2026 pour cette personne. A bientôt sur eckodeath.fr Kurt G.
Revenir à l’essentiel : mon engagement pour les années à venir
Chaque jour compte. Chaque geste est une graine. Je choisis l’essentiel. Je choisis de vivre. À l’approche de la quarantaine, on commence souvent à se poser des questions que l’on avait peut-être repoussées jusque-là. On regarde derrière soi pour mesurer le chemin parcouru et on regarde devant avec un mélange d’envie, d’appréhension et de curiosité. C’est exactement ce qui m’est arrivé ces dernières semaines... J’ai ressenti le besoin de réaliser un bilan. Non pas un bilan purement professionnel ou matériel, mais un bilan personnel : où vais-je ? comment je vis ? et surtout… est-ce que je vis réellement comme je le souhaite ? ...
Firefox devient mon navigateur web par défaut
Après plus de dix ans à utiliser Google Chrome, j’ai décidé de tourner la page et de changer de navigateur web. Mon nouveau compagnon de navigation s’appelle Mozilla Firefox et ce changement n’est pas juste une lubie technique. C’est un choix réfléchi, guidé par un besoin croissant de protéger ma vie numérique mais aussi d’encourager un web plus libre. Pourquoi quitter Chrome ? Chrome est un navigateur performant, rapide, et incroyablement bien intégré à l’écosystème Google. Mais cette intégration a un prix : nos données personnelles. Chaque recherche, chaque site visité, chaque clic nourrit la machine publicitaire de Google. Ce n’est pas un secret, c’est leur modèle économique. Avec le temps, j’ai réalisé que je ne voulais plus être le produit. ...
Observer les étoiles : ma première expérience d’astrophotographie
Depuis quelques soirs, je passe mes nuits… dans mon jardin, le nez en l’air, un iPhone dans une main et un trépied dans l’autre. Je sors dans mon jardin pour m’essayer à une pratique qui m’a toujours intrigué / intéressé : l’astrophotographie. L’idée de capturer la beauté du ciel nocturne m’attirait depuis longtemps mais je pensais que c’était réservé aux passionnés équipés de télescopes hors de prix. J’avais tort. Une aventure à la portée de tous (ou presque) Tout a commencé par curiosité : qu’est-ce qu’un iPhone moderne est capable de faire face à un ciel nocturne. Après avoir parcouru des discussions reddits remplis de passionés et d’amateurs, je me suis rendu compte que les smartphones modernes font des merveilles. Du coup, j’ai installé mon trépied au fond du jardin, loin des lumières de la maison et j’ai simplement activé le mode nuit de l’appareil photo. J’ai tenu la pose pendant quelques secondes… et là, surprise : le ciel noir s’est révélé plein de détails invisibles à l’œil nu. J’ai recommencé et j’ai kiffé ! ...
J'ai investit dans un trépied pour aller plus loin
Jusqu’ici, je faisais sans. Je posais mon iPhone comme je pouvais : sur un muret, un sac, une bouteille d’eau… Pas très pratique, pas très stable mais ça avait l’avantage de dépanner. Un soir, en visualisant ce que certains étaient capable de réaliser/capturer avec leurs matériels, j’ai compris qu’il était temps de passer à l’étape supérieure dans le domaine de la photographie (qui me passionne depuis quelques années maintenant). Alors j’ai investi dans un trépied et j'ai choisit le SmallRig CT-10. SmallRig CT-10 Pourquoi ce modèle ? Tout d’abord, parce qu’il est léger, compact, bien conçu et surtout parce que j’aime la marque SmallRig. Il tient sous mon sac à dos sans souci, il se déplie en quelques secondes, et il reste étonnamment stable même en extérieur, mais surtout, ce trépied est compatible Arca-Swiss, ce qui veut dire qu’il fonctionne parfaitement avec la plaque de dégagement rapide que j’utilise déjà sur mon Sony NEX-5R. ...
iPhone 16 Pro Max : mon verdict après 4 mois d'utilisation
Bon, ça y est, quatre mois se sont écoulés depuis que j’ai craqué pour l’iPhone 16 Pro Max. Dans mon précédent article, je vous expliquais pourquoi j’avais décidé de remplacer mon fidèle iPhone 11. Maintenant que le temps de l’emballement de la découverte est passée et que j’ai eu le temps de vraiment vivre avec cet iPhone grand format, il faut que je vous en parle. Est-ce que j’ai fait le bon choix ? Y a-t-il des trucs qui m’énervent ? Est-ce que ça a vraiment changé ma façon de bosser ? Accrochez-vous, je vais tout vous dire. ...
What's on my iPhone 16 Pro Max ? version 2025
J’ai toujours été un grand fan du concept “What’s on my Springboard ?” (ou plus suivi aujourd’hui sous la forme : What’s on my iPhone ?) depuis ses débuts. Cette tradition de partager et décortiquer les écrans d’accueil de nos iPhones m’a toujours fasciné, c’est une fenêtre intime sur nos habitudes, nos priorités et notre rapport personnel à la technologie. J’ai toujours joué le jeu en présentant mes propres configurations au fil des années et chaque évolution a raconté une histoire. ...
Edito #1 – Revenir à l’essentiel
Bienvenue dans ce premier édito, pour ceux qui me suivent depuis le début/longtemps vous savez que j’apprécie énormément ce format d’article. Il me permet de partager avec vous ce qui me passe par la tête sans filtre, sans frioture et sans me préocupper du design. C’est une manière pour moi de rester transparent, de partager mes réflexions et de vous donner un aperçu de ce qui se construit ici, petit à petit. ...
Les étapes de ma migration vers un blog auto-hébergé
Après plusieurs semaines à publier mes articles de voyage et autres sur Medium, j’ai commencé à très rapidement ressentir les limites de la plateforme…
EveryDay Carry 2025 - édition « au quotidien »
J’ai toujours eu une vraie passion pour ces petites choses du quotidien qui, mises ensemble, racontent notre manière de vivre, de bouger, de penser. J’adore observer, photographier et partager ces objets qui m’accompagnent jour après jour - parce qu’ils sont bien plus que de simples accessoires : ce sont des outils choisis, pensés, optimisés. Dans le monde de l’EDC (EveryDay Carry), chaque objet que l’on choisit de porter sur soi au quotidien a une raison d’être. Ce ne sont pas de simples gadgets, mais de véritables extensions de notre personnalité, de notre rythme de vie et de nos besoins. ...